En trois mots - Janvier 2019
Une année commence et avec elle, de nouvelles 'aventures', de nouveaux défis
et tout plein de minutes de quotidien dans lesquelles trouver le trésor caché de la joie et l'espérance...
Lérins
Jouarre… 5h… Sur le quai de la cuisine... 4 ombres… Des voix : « t’as pris ton maillot ? » « à quelle heure est le train ? et le bateau ? » « où est votre canne ? »… Vu de loin, ça peut paraitre loufoque… mais en fait ce n’est ‘que’ le noviciat qui part en internoviciat à Lérins !
Ah ça a du bon les internoviciats ! La qualité des enseignements (sur l’ascèse s’il vous plait !) et le partage avec des novices de partout en France auxquels viennent s’ajouter – cette fois-ci – le soleil de la Côte d’Azur et la beauté de la Méditerranée.
A voir les mines ravies au retour, on ne peut douter des bienfaits de ce genre de sessions ;-)
Il est né le divin enfant
Notre liturgie a ceci de ‘sérieux’ qu’on ne peut pas toujours y insérer les chants de Noël de notre enfance.
C’est donc autour d’un feu de cheminée et des grands classiques de cette période de l’année que nous nous sommes retrouvées. Flute, piano et même djumbé ont accompagné avec brio ce temps fraternel et joyeux organisé par le noviciat !
PS : Nous ne sommes quand même pas allées jusqu’à mettre au répertoire « Petit Papa Noël » ;-)
JMJ
Panama, nous voilà !
Oui, une quarantaine de jeunes du diocèse de Meaux sont partis aux JMJ de Panama.
Et notre prière les a intensément accompagnés dans cette expérience inoubliable. Il faut dire que, entre la journée vécue à Jouarre par cette délégation diocésaine et nos propres souvenirs de JMJ dont certaines ont bouleversé nos vies, c’est vraiment avec tout notre être que notre prière s’élance vers Dieu.
Le salut que le Seigneur nous offre est une invitation à faire partie d’une histoire d’amour qui se tisse avec nos histoires ; qui vit et veut naître parmi nous pour que nous donnions du fruit là où nous sommes, comme nous sommes et avec qui nous sommes. C’est là que le Seigneur vient planter et se planter ; il est le premier à dire “oui” à notre vie, à notre histoire, et il veut que nous aussi disions “oui” avec lui.[…] Bien sûr, la jeune de Nazareth ne sortait pas sur les “réseaux sociaux” de l’époque, elle n’était pas une “influencer”, mais sans le demander ni le rechercher, elle est devenue la femme qui a le plus influencé l’histoire. Marie, l’“influencer” de Dieu. En peu de mots elle a osé dire “oui” et faire confiance à l’amour et aux promesses de Dieu, seule force capable de rendre toutes choses nouvelles. La force du “oui” de cette jeune attire toujours l’attention, son “qu’il en soit ainsi” dit à l’ange. Ce fut une chose différente d’une acceptation passive ou résignée, d’un “oui” voulant dire : on verra bien ce qui va se passer. Ce fut quelque chose de plus, quelque chose de différent. Ce fut le “oui” de celle qui veut s’engager et risquer, de celle qui veut tout parier, sans autre sécurité que la certitude de savoir qu’elle était porteuse d’une promesse. Elle aura, sans doute, une mission difficile, mais les difficultés n’étaient pas une raison pour dire “non”. Elle aura des difficultés, certainement, mais ce ne seront pas les mêmes difficultés qui apparaissent quand la lâcheté nous paralyse du fait que tout n’est pas clair ni assuré par avance. Le “oui” et les envies de servir ont été plus forts que les doutes et les difficultés. […]Nous le savons bien, il ne suffit pas d’être toute la journée connecté pour se sentir reconnu et aimé. Se sentir considéré et invité à quelque chose est plus important qu’être “sur le réseau”. Cela signifie trouver des espaces où ils peuvent avec leurs mains, avec leur cœur et avec leur tête se sentir faire partie d’une communauté plus grande qui a besoin d’eux et qui a aussi besoin de vous. […]Dire : “oui” à cette histoire d’amour, c’est dire “oui” au fait d’être des instruments pour construire, dans nos quartiers, des communautés ecclésiales capables de se promener dans la ville, d’embrasser et de tisser de nouvelles relations. Etre un “influencer” au XXIème siècle, c’est être gardien des racines, gardien de tout ce qui empêche que notre vie devienne évanescente, s’évapore dans le rien. Soyez des gardiens de tout ce qui nous permet de nous sentir partie les uns des autres. Que nous nous appartenons. (homélie 27/01/2019)