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CELEBRER l’œuvre de Dieu

L’Eucharistie
 

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La nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit :
« Ceci est mon corps, qui est pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
(1 Corinthiens, 11)

 

 

L'Eucharistie

On parle souvent de la messe, et parfois aussi est utilisé le synonyme : Eucharistie

111autelpretres111 vinpainEucharistie, un drôle de mot… Un beau mot qui veut dire littéralement : « rendre grâces » c'est-à-dire remercier, discerner les dons reçus et s’en réjouir.

L’Eucharistie du dimanche est comme la source et le sommet de la semaine. Là, le Seigneur se donne avec la même actualité, la même présence qu’au soir de la Cène, le jeudi avant sa mort et sa résurrection. Là, l’Église se rassemble et grandit en communion. Là, la Parole de Dieu résonne à nos oreilles. Là, la paix du Christ s’échange et nous envoie vers tous nos frères humains : « Allez ! Allez dans la paix du Christ ! » Sans oublier que porter ce don à ceux qui ne peuvent se déplacer est possible à tout chrétien.

Le dimanche, l’Eucharistie est célébrée à 9h45.
En semaine, elle est intégrée au cœur de l’office de Laudes, qui commence à 8h30. 

Célébrer l’Eucharistie nécessite le service d’un prêtre. Nous avons la grâce d’avoir un aumônier présent sur place toute l’année, le Père Michel Saulnier. … Il est disponible aussi pour rencontrer les hôtes qui souhaitent échanger quelques mots ou bien recevoir le sacrement de réconciliation.

LA MESSE AU MONASTÈRE : Témoignage d'un aumônier

111aumonierIl y a bien des manières de parler de l’Eucharistie. Comme il s’agit d’un mystère, on ne peut l’aborder que par l’extérieur, à la façon de Jésus qui va commencer par parler du pain, en le multipliant, avant de faire réfléchir sur ce qui est vital.
On peut prendre l’évangile, saint Paul..
On peut faire l’histoire de la messe..
On peut suivre la liturgie pas à pas, étudier les différents moments de la messe, etc, etc…
J’aimerais simplement, puisque nous sommes sur un site monastique, donner un témoignage, celui d’un aumônier dans un monastère bénédictin, en sachant d’ailleurs toutes les limites que comporte un témoignage.J’aborderai la question du lieu puis celle de l’assemblée, de la célébration.
Le lieu de la célébration est assez insolite puisqu’il est dans l’une des trois églises qui composent habituellement un ensemble monastique. Traditionnellement, il y a l’église des moines sous le vocable de la Ste Vierge, celle de la paroisse et enfin celle où reposent les dépouilles des abbés ou abbesses.
L’église des moines ou des moniales ne comporte qu’un espace restreint réservé aux laïcs, à moins que la disposition des lieux ait été modifiée comme à Jouarre.
La raison de ces différences, c’est entre autres que la messe n’y est pas célébrée de la même façon.
L’aumônier qui célèbre dans le monastère a le bonheur de voir une pratique religieuse voisine des 100%, sans commune mesure avec les 1% des paroisses voisines.
Les chants y sont particulièrement soignés. Le répertoire fait même parfois appel au grégorien, à de beaux poèmes. Il y a de nombreux moments de silence.

Se faire proche des malades

Si vous connaissez des personnes qui désirent recevoir ou donner la communion, c'est tout à fait envisageable. Il suffit pour ce faire d'en parler au responsable de votre communauté paroissiale ou, s'il s'agit de l'abbaye, de demander à une des sœurs qui se tient à l'entrée de l'église avant et après la messe.
Toutes les explications nécessaires vont seront données. L'hostie consacrée se transporte dans une petite boîte appelée custode et la communion s'accompagne de prière, de lecture, de partage de foi.

C'est toujours l'occasion de manifester la sollicitude de Jésus pour ceux qui souffrent. En savoir plus...

Abbaye
Notre Dame de
Jouarre