A l’heure de quitter ses amis, Jésus ne leur parle plus en paraboles, il ne leur dévoile plus progressivement qui Il est à partir de signes, comme la multiplication des pains, la guérison d’un aveugle, la résurrection de Lazare, il leur parle directement du Père en s’adressant à Lui.
Il nous est peut-être arrivé de découvrir un jour chez quelqu’un que nous connaissons bien, un proche que nous aimons, ce qui est en quelque sorte le secret de sa personnalité, ce qu’il n’avait jamais dit à personne. Il le fait en nous le confiant dans un dialogue, ou en l’écrivant.
C’est ce qui se passe pour les apôtres. Jésus leur confie le secret dont il est porteur, la mission qu’il a reçue, ce qui le fait vivre, parler, agir.
Il le fera ensuite, non plus en paroles, mais en nous aimant jusqu’au bout, en donnant sa vie.
Retenons la dernière parole, celle qui donne sens à l’ensemble. :
« Pour eux, je me consacre moi-même afin qu’ils soient eux aussi consacrés en vérité »
A la Messe, Jésus est à la fois, comme nous le répétons souvent, prêtre et victime, avec la tâche de consacrer, consacrer un peuple en se consacrant lui-même. Le mot consacrer veut dire à la fois se préparer, se vouer à offrir et ensuite à consacrer ce que l’on offre.
Au premier sens, nous pouvons dire que c’est par toute sa vie que Jésus se prépare au grand acte de son offrande. C’est tout le mystère de l’Incarnation, toutes les étapes par lesquelles le Verbe de Dieu prend corps en notre humanité ; en commençant dans le sein de Marie, mais en continuant dans l’enfance, la vie à Nazareth, dans tous les moments de sa mission de prophète et de pasteur.
Tout ceci, c’est le second sens du terme consacrer, il le fait pour nous, pour que nous le connaissions, que nous prenions goût à sa Parole au point d’en faire notre nourriture, pour que passe en nous par le don de l’Esprit, ce qui le fait vivre lui-même, pour faire de nous un peuple nouveau, un peuple de consacrés.
Il le fait pour que son Église poursuive sa mission, au delà de toutes les tranquillités factices, de toutes les conquêtes de l’amour-propre, de tous les cloisonnements égoïstes. Car sanctifiée, consacrée, retirée du monde, cette Église dont nous sommes membres c’est dans ce monde qu’elle vit, qu’elle est envoyée.
A elle, à nous tous de donner, par notre communion fraternelle, le signe de la Vérité dans laquelle nous sommes consacrés. A des titres divers. Alors notre vie, même dans le silence, deviendra une parole pour le monde.
« Ainsi, dit Jésus, le monde croira que tu m’as envoyé »
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Prière universelle
Entrant dans la grande prière de Jésus,
Confions au Père toute l’humanité
Et appelons sur elle le don de l’Esprit
I 64 – O Seigneur, envoie Ton Esprit qui renouvelle la face de la terre
En communion avec tous nos frères chrétiens,
Prions pour ceux qui reçoivent en ces jours
le sacrement de confirmation.
I 64 – O Seigneur, envoie Ton Esprit qui renouvelle la face de la terre
En communion avec ceux qui ont souci du bien commun,
Prions pour les chefs d’état
et ceux qui exercent une part d’autorité.
I 64 – O Seigneur, envoie Ton Esprit qui renouvelle la face de la terre
En communion avec nos frères portugais
et ceux qui ont une dévotion particulière envers Notre Dame de Fatima,
célébrée en ce jour,
Prions pour la paix dans le monde.
I 64 – O Seigneur, envoie Ton Esprit qui renouvelle la face de la terre
En communion avec nos familles et tous ceux qui nous sont chers,
Prions les uns pour les autres.
I 64 – O Seigneur, envoie Ton Esprit qui renouvelle la face de la terre
Père Saint,
Qui nous garde dans la fidélité à ton nom,
Exauce notre prière
Par Jésus, Ton Fils, à jamais présent parmi nous.