« Réjouissez vous dans le Seigneur car il vient ! »
Tous les textes de ce dimanche nous parlent de la joie. Nous avons besoin d’entendre cela alors que tant d’événements nous disent le contraire, sans parler de tous ceux qui voient la foi chrétienne comme une doctrine austère, pleine d’obligations, d’interdits, de devoirs. Il est vrai que nous avons insisté trop souvent sur la morale, alors qu’elle n’est pas première, mais une conséquence naturelle de la foi, d’une attention amoureuse à Dieu par le Christ, le Christ et non pas ce que je fais ou ne fais pas. Saint Paul a passé son temps à nous expliquer que nous sommes sauvés non par l’observation de la Loi, mais par la foi. C’est affaire de relation. « Ne soyez inquiets de rien » vient-il de nous dire dans la seconde lecture. La première nous a dit à trois reprises que le Seigneur est en nous, et qu’il trouve en nous sa joie.
Certes nous avons besoin d’être renouvelés, et c’est l’aspect moral de notre adhésion, mais c’est son amour qui nous renouvelle, pas nos efforts. Il frappe sans cesse à notre porte, laissons-nous prendre par lui.
La joie est donc fille de la foi.
Elle accompagne tout, y compris ce qui lui serait normalement contraire. Le Christ vient habiter tout ce que nous avons à subir. Dieu n’est impliqué dans aucune des causes de nos malheurs, mais il vient prendre avec nous tout ce qui nous affecte. C’est ce que signifie la Croix. Elle débouche sur une vie nouvelle. C’est pourquoi notre troisième lecture se termine par les mots « bonne nouvelle » Cette joie n’est pas forcément exubérante, elle est plutôt une paix intérieure. Après son dernier repas, juste avant la Passion, Jésus le répète à ses disciples. Rassurons nous à propos des éclipses de notre joie et de notre foi. Ils ont connu cela, n’espérons pas faire mieux.
Les gens qui viennent se faire baptiser par Jean désirent une vie nouvelle. Ils se demandent s’il n’est pas le Messie. Cette foi ne peut se vivre qu’à travers des comportements nouveaux. La foi, nous l’avons vu engendre une morale. C’est pourquoi ils demandent ce qu’il faut faire. Il est étonnant alors que Jean ne leur dise rien par rapport à Dieu ou au Christ, il ne leur parle que de partage, en appliquant cela aux militaires et aux collecteurs d’impôts. Il en reste à la première Alliance. Il faut faire place nette pour « celui qui vient » .
En lui toute paix, toute joie.
16.12.18
Prière universelle
Le Seigneur est proche…
Le temps du long désir se laisse emplir d’une délicate joie…
Tout en rendant grâce, prions et supplions
pour tous ceux que Dieu veut rejoindre au cœur de leurs vies.
I 25c – Viens, Jésus, notre louange !
Aujourd’hui, des baptisés et des catéchumènes témoignent
d’une espérance, d’une charité et d’une foi à déplacer les montagnes.
Soyons dans la joie !
Et supplions Jésus d’aider l’Église à persévérer dans l’annonce de la Bonne Nouvelle.
I 25c – Viens, Jésus, notre louange !
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes se sentent interpellées à construire un monde meilleur
et, afin de devenir acteur de ce changement, se demandent : « que devons-nous faire ? »
Soyons dans la joie !
Et supplions Jésus d’inspirer des proches qui les aident à faire croitre ces semences de joie.
I 25c – Viens, Jésus, notre louange !
Aujourd’hui, le village de Jouarre est en fête,
et la gratitude réciproque s’exprime à travers des gestes, des cadeaux, des sourires.
Soyons dans la joie !
Et supplions Jésus de se faire proche de ceux qui n’ont personne avec qui se réjouir.
I 25c – Viens, Jésus, notre louange !
Aujourd’hui, nous sommes réunis pour laisser Jésus rejoindre nos quotidiens
et les éclairer par Sa Parole et Sa Vie donnée.
Soyons dans la joie !
Et supplions-Le de venir, par sa grâce, renouveler nos engagements, et nous donner la joie de lui ouvrir notre cœur.
I 25c – Viens, Jésus, notre louange !
Dieu dont la paix dépasse tout ce qu’on peut concevoir,
voici notre prière et notre désir d’agir.
Reçois-les et fortifie-les,
Toi qui es au milieu de nous,
Maintenant et pour les siècles des siècles.
AMEN