UN ENSEIGNEMENT NOUVEAU Mc 1/21-28 4ème TO
Les scribes et les docteurs de la Loi ne disent rien d’eux-mêmes, ils ne font que commenter la Parole. Or voici Jésus qui annonce du nouveau. C’est bien de lui que parlent les anciens textes, comme il le dit aux disciples d’Emmaüs, mais ils ne lui disent pas ce qu’il doit faire. C’est l’Ecriture qui se conforme à ce qu’il est. Pour nous, c’est le Christ qui donne autorité à la bible et non pas l’inverse. Souvenons-nous du discours sur la montagne ; « On vous a dit,… moi je vous dis ».
La bible, comme le dit l’Apocalypse, est un livre scellé. Seule la vie du Christ peut l’ouvrir. N’en va-t-il pas d’ailleurs de même pour nos vies ? Nous nous connaissons si mal ! Quelle fut la surprise de ses auditeurs en entendant Jésus leur parler, sortir de lui-même ce qu’il leur disait ! Autorité d’une parole qui va jusqu’à maitriser les forces de la nature et du mal ! Décidément du nouveau se produit. Et la question se pose ; « Qui est donc cet homme ? »
Qui est-il ? Qu’est-il ? Cette question est à chaque détour de l’évangile. Jusqu’au bout ses ennemis lui disent ; « Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! « Dans notre évangile ; l’esprit mauvais ne se pose pas la question d’identité : « Je sais fort bien qui tu es ! ». Jésus le fait taire, car il ne veut pas que la vérité de sa personne soit divulguée autrement que par une réfléxion sur ses actes, sur ce qu’il dit de Dieu et de l’homme. Il faudra Pâques pour comprendre.
Avec le récit de l’expulsion d’un démon, nous avons à comprendre que Dieu est ennemi de tout ce qui fait mal aux hommes.Avec, au sommet de tout ce mal, la mort. Finissons-en avec le dieu qui punit, se venge, fait payer les dettes. Mais demandons-nous ce qui peut nous associer à ce qui blesse les autres. Ne sommes-nous pas en proie aux démons ? N’avons-nous pas du mal à croire vraiment que Dieu nous aime ? Alors nous essayons de lui prouver par nous même que nous valons quelque chose. C’est la tentation de l’origine : « si tu es fils de Dieu, fais ceci ou cela » L’appétit de jouir peut pousser à traiter l’autre comme un objet. Nous utilisons le même verbe pour dire que l’on aime Dieu, sa femme ou le chocolat. L’image de Dieu est alors détruite en l’autre et en nous-même. Mise à mort du Verbe qui nous fait être. Mais de cette mort le Christ ressuscite. Il nous fait comprendre qu’aimer ne consiste pas à prendre mais à donner. C’est au cœur de l’Eucharistie !
30.1.01
Prière universelle
Le Seigneur, aujourd’hui comme hier, chasse le mal et fait jaillir la vie.
Prions le avec foi.
Pour ceux qui portent la charge de pasteur dans l’Église:
qu’ils reçoivent toujours l’Esprit de lumière et de force
pour travailler à leur mission de faire grandir la communion dans la charité,
ensemble prions
Refrain : Seigneur, exauce-nous (R/1)
Pour les foyers unis par le sacrement du mariage
et pour les baptisés qui vivent le célibat pour le royaume.
Que les uns et les autres s’encouragent mutuellement
à grandir dans la fidélité et la joie de leur vocation propre,
ensemble prions
Pour ceux qui s’engagent au quotidien face à la pauvreté, la misère et l’isolement,
que leur combat soit soutenu par l’action et la prière de tous les croyants,
ensemble prions
Pour tous les peuples en grande insécurité par les guerres, les rivalités, les violences
et pour tous ceux qui y travaillent pour la paix.
Que ce désir de paix et réconciliation, passant de cœur en cœur y réveille l'espérance,
ensemble prions
Pour les membres de notre assemblée et ceux que nous y joignons par la prière.
Que jour après jour nous écoutions la Parole du Seigneur
et que nous y répondions par des actes,
ensemble prions
Dieu notre Père,
accueille nos demandes et exauce-les,
par Jésus Christ notre Sauveur
lui qui vit avec toi et le Saint Esprit pour les siècles des siècles.
Amen