Prière universelle
En ce premier dimanche de l'Avent
qui fait entrer l’Église dans une nouvelle année liturgique,
il nous est bon d'entendre la promesse du Seigneur :
« Voici venir des jours où j'accomplirai la parole de bonheur que j'ai prononcée. »
Confions-Lui nos frères et sœurs en humanité.
Pour l’Église, pour le prochain voyage du pape François à Chypre et en Grèce,
pour toutes les rencontres qui se vivront au long de cet Avent,
afin qu'elles soient des « visitations »
laissant jaillir une espérance neuve pour tous
prions Celui qui vient accomplir sa parole de bonheur.
R/ En ton Amour, souviens-Toi de nous.
Homélie du P. Michel
Il fut un temps pas si lointain où ce titre n’était pas sans susciter des sentiments assez vifs. Le rapport avec la vie politique n’était jamais très éloigné. Dans ma première paroisse un petit groupe de monarchistes se réunissait régulièrement. L’un des enfants était même chargé de faire la quête. Devenu prêtre par la suite il abandonna assez vite cette orientation. Plusieurs ici l’ont bien connu
Ce titre de roi était donné tout normalement à quiconque était détenteur du pouvoir. Un traité de St Thomas d’Aquin le justifie pleinement parmi tous les titres liés au pouvoir.
Aujourd’hui il intervient dans un terrible affrontement entre Jésus et le pouvoir romain. Investi de tout pouvoir, il l’est au-delà de tout ce que Pilate peut concevoir et il tente de le lui faire comprendre « Mon royaume n’est pas de ce monde ! »
Jésus précise la nature du pouvoir qui lui a été donné. L’évangile nous en donne de nombreux aperçus, dans sa parole, ses miracles . ce pouvoir ne va pas s’exprimer par des articles de code Il est venu pour rendre témoignage à la vérité, nous dit-il.
Il s’applique donc à toute réalité qu’il travaille à pénétrer de son esprit, de l’intérieur. Il est des gens qui, par leur seule présence, apportent une autre Présence , celle de Celui qui avait déclaré : « apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ! »
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Homélie du P. Michel
Alors qu’il compte entretenir ses disciples de sa venue, Jésus semble ici n’en parler que dans le contexte de ce qui ressemble beaucoup à la fin du monde. Il ne le fait pas toujours ainsi, comme il nous l’apprend dans les paraboles du royaume. Souvenez-vous : le blé qui germe en silence, la pâte qui lève, toutes ces réalités cachées qui poursuivent leur mystérieuse croissance. Et pourtant il s’agit bien du même Jésus et de son avènement parmi nous au cours du temps.
Il nous rappelle ce que nous ne devons jamais oublier. Il y a bel et bien une fin des temps, un terme vers lequel tout s’oriente, le moment de l’heureuse rencontre : « Ô Verbe ô Christ que vous êtes beau, que vous êtes grand ! » Mais aussi la prise de conscience du pas à franchir : « Qui pourra vous connaitre qui saura vous comprendre ? » C’est pour nous le temps de l’attente, avant d’entrer dans la joie de l’espérance...
Maranathah !