Le 19 mars, les catholiques fêtent saint Joseph, le père nourricier de Jésus. C’est d’ailleurs tout le mois de mars qui est consacré au saint patron de l’Eglise universelle.
Le mois de mars est donc l’occasion de rentrer dans l’intimité de celui qui est avant tout un modèle de sainteté. L’observer nous permet de prendre exemple sur son humilité, son intériorité, son écoute de Dieu (il est plusieurs fois averti par songes de la conduite à mener), sa capacité à se mettre en action (lors de la fuite en Egypte par exemple), sa force tranquille. Il est un modèle proche de nous ; en effet, le plus grand saint de l’Eglise - avec la Vierge Marie - n’est pas un martyr, n’est pas un thaumaturge, n’est pas un évêque. C’est un charpentier silencieux, époux et père doux, qui a accueilli Dieu au cœur même de sa vie.
Le mois de mars est également l’occasion de prier saint Joseph, intercesseur puissant. Joseph a pris soin de Marie et de Jésus dans leurs besoins quotidiens. A lui, sont confiés les soucis et préoccupations matérielles : de logement, de travail, de santé, notamment à travers la prière du Je vous salue Joseph.
Protecteur de la sainte famille, il est également le saint patron de la famille.
En ce mois de mars, confiez votre famille à saint Joseph et découvrez la recette d’une famille heureuse et rayonnante en vous inscrivant dès à présent à cette neuvaine en ligne sur Hozana qui se déroulera du 11 au 19 mars !
Alice Ollivier pour Hozana.org
Homélie du P. Désiré
Dimanche dernier, à travers l’histoire de nos premiers parents au jardin d’Eden, le livre de la Genèse nous a permis de voir que l’homme a un cœur soupçonneux à l’égard de son créateur et ne croit pas en l’amour inconditionnel de Dieu. Contrairement à Adam et Ève, ce deuxième dimanche du Carême, la liturgie nous fait méditer sur l’histoire d’Abraham, le croyant. C’est donc l’occasion, pour ceux qui auraient pris un mauvais départ et même pour ceux qui se sont bien fixés leurs objectifs du Carême, d’apprendre du patriarche qui « eut foi dans le SEIGNEUR et le SEIGNEUR estima qu'il était juste. » (Gn 15, 6).
Le récit qui est soumis à notre méditation est une histoire de vocation. Le Seigneur Dieu dit : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai. » (Gn 12, 1). Si Dieu appelle Abram, c’est certainement pour son bonheur : « je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction » (Gn 12, 2). L’appel personnel de Dieu adressé à Abraham va recevoir une réponse tout aussi personnelle, responsable et confiante de notre père dans la foi : « Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit » (Gn 12, 4). Le départ d’Abram, vers cet inconnu dont il ne saurait prévoir ce qui adviendra, n’est justifié que par sa seule confiance en Dieu : sa foi. Alors, en cette deuxième semaine du Carême, l’histoire du Patriarche nous invite aussi à la confiance.
Frères et sœurs, qui n’a jamais expérimenté la présence de Dieu dans sa vie ? Tous d’une manière ou d’une autre nous l’avons expérimenté et l’expérimentons. Comme le monde de la Bible, nous savons que Dieu prend soin de l’homme, le guide et parfois le sauve. Mais alors, comment répondre de la présence du mal dans le monde ? Comment comprendre qu’au sein même d’une famille des voies se lèvent de temps en temps ou que dans une communauté, des confrères ou des consœurs ne s’entendent pas et parfois s’étripent au point de ne plus pouvoir travailler ensemble ? Comment expliquer toutes les guerres qui produisent de nombreuses morts dans le monde ? Comment expliquer les calamités comme le tremblement de terre qui vient de produire en Syrie et en Turquie ? Bref, pourquoi il y a le mal dans le monde alors même que nous affirmons que Dieu est bon et bienveillant ?
Eh bien ! C’est à cette question que la tentation d’Adam et Ève, encore appelée la parabole du Jardin d’Eden de la première lecture, et la tentation de Jésus au désert de l’évangile viennent répondre.