Homélie du P. Désiré
Frères et sœurs,
Aujourd’hui nous célébrons la solennité du Corps et du Sang du Christ : « Corpus Christi ». C’est-à-dire la présence du Christ dans l’Eucharistie. C’est une fête qui a lieu 60 jours après le dimanche de Pâques, en principe le jeudi après la Solennité de la Sainte Trinité. Mais, de plus en plus, elle est célébrée le dimanche après.
Frères et sœurs, dans la 1ère lecture, Moïse invite son peuple à faire mémoire de son séjour au désert ; il l’invite dans cet exercice à se souvenir de comment Dieu s’est occupé de lui dans ce lieu aride en lui donnant à boire et à manger une nourriture qui n’était pas connue de ses pères : la manne. Moïse appelle son peuple à faire mémoire du passé afin de vivre avec intensité et d’une perspective nouvelle le présent : « N’oublie pas le Seigneur ton Dieu qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison d’esclavage » (Dt 8, 14b). Au fond, faire souvenir de l’action de Dieu, pour ce peuple, c’est reconnaître les merveilles de Dieu. En d’autres termes, c’est rendre grâce à Dieu pour sa vie. N'est-ce pas cela que l’Eglise veut manifester en instituant la fête du Corps et du Sang du Christ ?
En effet, Frères et sœurs, la fête du Corpus Christi nous rappelle la dernière cène du Seigneur le Jeudi Saint. Au cours de ce dernier repas qu’il eut avec ses disciples, le Seigneur institua l’eucharistie dans laquelle il invita ses disciples à manger son corps et son sang et de le répéter en mémoire de Lui. Et, c’est ce que nous reprenons dans toutes nos eucharisties.
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Homélie du P. Désiré
Frères et sœurs,
La semaine dernière nous avons été dans la joie de recevoir l’Esprit Saint, le Paraclet, le Défenseur que nous avait promis le Christ. Aujourd’hui l’Eglise nous donne de célébrer la Sainte Trinité. Cela tombe bien, car au fond, c’est après la Pentecôte que les hommes vont découvrir ce mystère du Dieu unique en trois personnes. Puisque selon la promesse du Christ, l’Esprit Saint que son Père enverra en son nom nous enseignera tout et nous fera souvenir de tout ce qu’il avait dit (Cf. Jn 14, 26), nous implorons qu’il nous accorde, en ce dimanche, la grâce de la compréhension du mystère de la Trinité afin de l’aimer et de le suivre davantage.
Frères et sœurs, le catéchisme, nous dit que le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne. Il est le mystère de Dieu en Lui-même. En ce sens, il est la source de tous les autres mystères de la foi en tant qu’il est la lumière qui les illumine (Cf. DCG 43). Dit de cette manière trop savante, nous restons sur notre soif car, nous n’avons toujours pas compris ce que c’est que la Sainte Trinité.
Chaque fois que nous prions, nous commençons et finissons la prière par un signe de croix : “Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit”. En le faisant, nous affirmons et croyons que Dieu est PÈRE, FILS et SAINT-ESPRIT. Un seul Dieu, Trois Personnes.
Homélie du P. Désiré
Comme le Seigneur l’a promis à ces disciples, 50 jours après la Pâques, nous célébrons aujourd’hui la venue de l’Esprit Saint encore appelé le Paraclet, le Défenseur, l’Esprit de vérité qui procède du Père et rend témoignage en faveur du Fils (cf. Jn 15, 26).
Frères et sœurs, la célébration de la Pentecôte n’avait rien de nouveau pour les juifs car chaque année, ils se rendaient à Jérusalem en pèlerinage pour célébrer la fête du don de la Loi reçue par Moïse. Ce qui fût nouveau, ce sont les événements qui ont accompagné la Pentecôte cette année-là, 50 jours après la résurrection de Jésus-Christ. Les disciples « se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d'eux. » (Ac 2, 1-3).
Les langues de feu de Pentecôte et le bruit qui ressemblait à un violent coup de vent, rappellent ce qui s’est passé au Sinaï, lorsque Dieu avait donné les tables de la Loi à Moïse. C’est-à-dire que cette Pentecôte est beaucoup plus que le pèlerinage traditionnel que les juifs firent cette année-là à Jérusalem : Pentecôte, pour eux, cette année-là, c’est le nouveau Sinaï. Au mont Sinaï Dieu avait donné sa Loi au peuple pour lui apprendre à vivre dans et sous l’Alliance ; avec l’événement de Pentecôte, Dieu venait donner à ce peuple son propre Esprit pour vivre heureux et libre et « Tous furent remplis d'Esprit Saint : ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit. » (Ac 2, 4).
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