Nous sommes rentrés dans le temps de l’Avent, temps de préparation à la fête de Noël. C’est le moment de l’année où nous décorons nos maisons et installons une crèche. Traditionnellement, elle est installée à partir du premier dimanche de l’Avent et jusqu’au 2 février, date à laquelle nous commémorons la présentation de Jésus au Temple.
Les premières crèches, à l’instar de la toute première réalisée par saint François d’Assise lors de la nuit de Noël de 1223, étaient des crèches vivantes. Alors cette année, que notre crèche soit vivante et prenons le temps de la contempler, de l’habiter, de rentrer véritablement dans la joie de Bethléem !
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Il y a mille raisons de pousser la porte d’une église, et toutes sont bonnes puisqu’elles nous font aller vers Dieu. D’ailleurs de nombreuses paroisses, quand cela est logistiquement possible, laissent les portes de leur église ouvertes toute la journée, invitant ainsi chaque passant qui le souhaite à venir vivre une parenthèse dans sa journée.
Une église ne vit pas que pendant une messe ou une célébration même si ces moments la font resplendir tout particulièrement. Elle est certes le lieu privilégié de la prière collective (messes, séances d’adoration eucharistique ou de prière de chapelet organisées par la paroisse ...) mais elle se construit aussi avec nos prières personnelles. Elle est faite de ces petits moments volés à notre routine quotidienne, de ces peines, joies, espérances que des hommes et des femmes y ont laissé au pied de la croix, tout au long des années, parfois même des siècles ...
Et puis il y a Sa présence. Toujours là, discrète et immense : “On est moins seul au fond d’une église déserte” comme dit Marceline Desbordes-Valmore dans son poème L’église d’Arona.
Les portes des églises sont là pour être poussées. Alors entrons, visitons, prions dans chaque église que nous croisons !
Selon notre sensibilité, notre humeur, notre oraison peut revêtir bien des formes : prière récitée, dialogue intérieur, silence habité, bougie allumée, contemplation des vitraux ou des tableaux … et même tout simplement, être là ...
Être là quelques minutes, sans rien faire, juste pour être avec Lui, juste pour goûter Sa présence avant de retourner à nos activités.
Homélie du P. Michel
Le décor est planté. Nous ne sommes pas dans les rêves. Nous pouvons nous repérer dans le temps et l’histoire, pour les lieux aussi sauf celui-ci le dernier, le désert. Or c’est là que la parole de Dieu rejoint le fils de Zacharie, pour l’en faire sortir et prêcher de ville en ville ce baptême de conversion annoncé par Isaïe.
Notons l’opposition entre la nature et l‘étendue du pouvoir romain et la fragilité d’une parole qui retentit dans le désert
De fait, la prédication de jean ne resta pas sans effet. Il regroupa un certain nombre de disciples qui le suivirent jusqu’au jour où commença la vie publique de Jésus et ou Jean invita ses disciples à le suivre.
Vous avez entendu en quels termes. Il ne séduit pas par des paroles doucereuses
« Engeance de vipères ! Comment croyez vous vous soustraire à la colère qui vient, à la sanction de vos fautes ? »