Miséricorde est l’un des attributs que Dieu se donne lui-même lors de sa révélation faite à Moïse : je suis " LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de véritéʺ. Ex. 34, 6.
Cette miséricorde s’est exprimée dans les relations de Dieu avec le peuple de l’Ancienne Alliance. Celui-ci, rebelle, avait en face de lui un Dieu bon, tendre, qui aime et pardonne. Les prophètes le reconnaissent dans leurs différentes interventions : "Tu as agi envers nous selon ton entière bienveillance et ton immense tendresse, Seigneur notre Dieuʺ Ba 2, 27. "De nouveau tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer nos péchés ! Ainsi tu as accordé à Jacob ta fidélité, à Abraham ta faveurʺ Mi. 7,19-20. "Ephraïm n’est-il pas pour moi un fils précieux… ? Voilà pourquoi mes entrailles frémissent : je lui ferai miséricorde. – Oracle du Seigneurʺ Jr. 31, 20.
Dieu montre sa miséricorde
dans l’amour, la bienveillance, la compassion, le pardon envers son peuple.
Nous disons donc que la Miséricorde de Dieu
c’est l’expression de l’amour plus fort que l’infidélité et l’offense de son peuple.
Nous sommes au printemps et - comme la fête de Pâques - cette saison nous invite à renaître, à faire jaillir l’homme nouveau en nous avec le Christ Ressuscité, à rayonner de la lumière de Dieu.
Mais qu’est ce qui peut nous aider à vivre ce renouveau, à laisser fleurir en nous les grâces du Seigneur ? Son infinie miséricorde !
L’octave de Pâques - les huit jours qui suivent Pâques - nous amène au dimanche de la Miséricorde Divine. Dieu est miséricorde et celle-ci s’est incarnée en son Fils, Jésus, qui nous lave de tous nos péchés, faisant de nous des hommes et des femmes appelés à une vie nouvelle. Sa miséricorde est offerte sans condition et à toute l’humanité.
« Par sa douloureuse passion, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier. » ; Sainte Faustine, à travers son petit journal, nous a transmis les prières qu’elle a reçues de Jésus dans ses apparitions et notamment le chapelet de la miséricorde divine.
Ce chapelet peut faire l’objet d’une neuvaine préparatoire à la fête de la miséricorde divine ; elle débute alors le vendredi saint, soit neuf jours avant. Chaque jour, le chapelet est récitée pour un groupe d’âmes particulier, qui sont toutes invités à goûter à la miséricorde de Dieu : les âmes des pécheurs (jour 1), les âmes sacerdotales et religieuses (jour 2), les âmes pieuses et fidèles (jour 3), les âmes de ceux qui ne connaissent pas encore Jésus (jour 4), les âmes des hérétiques et des apostats (jour 5), les âmes douces et humbles et celles des petits enfants (jour 6), les âmes qui honorent et glorifient particulièrement la miséricorde de Jésus (jour 7), les âmes du purgatoire (jour 8), les âmes froides (jour 9).
Si nous le pouvons, nous pouvons réciter ce chapelet à 15h, l’heure de la divine miséricorde : l’heure de la mort du Christ.
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La foi juive connaissait la résurrection des morts à la fin des temps, mais ce qui venait d’arriver était tout à fait inattendu. Une résurrection en plein milieu de ce temps c’était proprement incompréhensible. Jésus leur en avait parlé, mais ils n’avaient pas compris.
On voit alors ces hommes et ces femmes affrontés à un double défi :
- croire en un messie crucifié. Personne n’y avait pensé. Le messie ne pouvait être que victorieux.
- croire ce messie vivant.
Il fallait alors relire l’Écriture autrement, découvrir en elle ce qui restait caché et qui apparaissait alors en pleine lumière. Croix et résurrection devaient aller de pair.