La méditation commencée dimanche dernier se prolonge. Le récit de la fuite du prophète Elie dans le désert, devant la terrible Jezabel, son épuisement, son désir de disparaitre dans la mort et l’intervention de l’ange témoignent du dessein de Dieu de nous remettre debout et de nous faire vivre. Pensons ici à tous ceux qui nous ont remis en route aux jours de découragement. De telles expériences peuvent nous préparer à entendre ce que le discours sur le pain de vie nous révèle
Dimanche, notre lecture s’arrêtait sur cette révélation : « Je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif », elle ne disait rien des réactions des uns ou des autres. Des paroles dures à avaler, incroyables !
Aujourd’hui nous voyons qu’elles ne passent pas. Jésus a beau les inviter à se souvenir. La manne était bien une nourriture inespérée, qu’ils croyaient tombée du ciel, elle n’avait pas empêché leurs pères de mourir. La nourriture qu’il veut leur donner est d’un autre ordre, pour une vie éternelle.
« Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde » 6/33
Nous venons d’entendre la lecture de trois textes rédigés à des siècles de distance :
Le repas, la nourriture tiennent une grande place dans la Bible. C’est un besoin élémentaire de l’homme. Dès le livre de la Genèse, il est question de manger ou non le fruit de l’arbre. Ensuite, dans les autres livres, la question est omniprésente. Dans le Lévitique le repas doit obéir à un certain rituel, à des règles complexes.