Galettes
Le mois de janvier est LE mois des galettes ! Plus que la gourmandise, c’est la joie de se retrouver pour ce rdv attendu qui rend les galettes si bonnes !
Comme tous les ans, nous avons donc eu l’occasion de guetter au moins trois fois dans quelles parts se cachent les fèves. Il y a eu bien sûr en communauté, le jour J, quand les mages sont venus nous rappeler l’universalité du salut. Il y eut avec ceux qui travaillent au sein de l’abbaye et nous rendent au jour le jour de précieux services. Il y eut avec nos voisins du Pavillon Thianges…
Et Dieu vit que cela était bon ! Très bon !
Crèches
Le temps de Noël se termine (plus rapide que l’éclair cette année, d’ailleurs !)… et avec un peu de regret, vous allez déjà ranger votre crèche… à moins que vous ne la gardiez encore un peu jusqu’au 2 février quand l’Église célèbrera la présentation de Jésus au Temple ?!
Il ne reste plus grand chose du Temple de Jérusalem : un mur contre lequel viennent pleurer les juifs. Dans les interstices des pierres, le Pape Jean Paul II y a glissé quelques mots. Des archéologues font des fouilles pour retrouver les fondations situées sous la grande mosquée, un lieu permanent de conflits, faute d’entendre la parole de Jésus : « Détruisez ce temple et en trois jours, je le relèverai ». Mais le Temple dont il parlait, c’était son corps. Dès la fin de l’époque prophétique, avec Jérémie, Ézéchiel, tout un courant de pensée parlait déjà d’un temple spirituel, en réaction cotre l’attachement excessif au Temple de pierre.
Jésus, comme les prophètes n’en professe pas moins un grand respect pour l’édifice matériel et c’est la raison de ce geste prophétique consistant à chasser les marchands. On le lui reproche au cours de son procès et même quand il agonise sur la croix.
Or le Temple a perdu sa fonction de signe de la présence divine. C’est désormais le Corps de Jésus qui joue ce rôle. Nous venons de l’entendre :
« Il parlait du temple de son Corps »
La Loi avec Moïse, les prophètes avec Élie, c’est toute l’ancienne Alliance qui accueille Jésus transfiguré. Il est Lui, la nouvelle et éternelle Alliance, celle de l’unité entre l’humanité et la Dieu. A la fin du récit, il est seul, car tout le passé se résume en lui. Il est la nouvelle Loi. Avec lui il ne s’agit plus seulement d’un texte, mais d’une personne vivante, cet homme en qui resplendit la gloire de Dieu. Il s’agit de le voir et de l’écouter, de le suivre aussi.
Le suivre où ? C’est la question que les apôtres ne cessent de lui poser.