A la Pentecôte, ceux qui sont à Jérusalem viennent de tous les coins du monde connu. Ils ne sont ni meilleurs ni pires que nous. Ils ont entendu parler de résurrection. Quand ils entendent Pierre et les autres chanter les merveilles de Dieu et proclamer la Bonne Nouvelle ils sont rejoints dans ce coin d’eux-mêmes qui aspire à autre chose, qui attend qu’enfin advienne un monde nouveau. Et le miracle se produit.
Ils comprennent et se comprennent. C’est l’étonnement : « comment se fait-il que chacun de nous entende ces Galiléens dans sa langue maternelle ? ». La vérité se révèle.
Nous savons qu’il y a bien des manières de l’approcher.
Prière universelle
JÉSUS RESSUSCITE, EN MONTANT VERS LE PÈRE, PORTE LE MONDE A DIEU ;
QU’IL LUI OFFRE NOTRE PRIÈRE CONFIANTE.
I 68 / Jésus ressuscité, toi qui montes vers le Père, porte-lui notre prière !
Pour ceux des responsables politiques peu enclins à regarder vers le ciel,
prions pour que leur gouvernement soit orienté vers la justice, la paix
et l’honnêteté dans leur service.
Je voudrais seulement essayer de commenter trois mots :
commandement,
demeurer
et amour
qui reviennent plusieurs fois, dans ce que nous venons d’entendre.
Ces paroles de Jésus sont parmi les dernières entendues par les apôtres, son testament, des paroles d’une exceptionnelle gravité. Mais l’on est peut-être surpris par ce mot de commandement, une consigne, un ordre, des mots que nous n’aimons pas beaucoup, si nécessaires soient-ils. L’aboutissement de notre foi serait-il une éthique, une morale ?
Mais ils viennent en référence aux commandements de la Loi pour en faire apparaître ce qui en est l’âme, l’amour dont elle est issue. Elle n’a de sens que si nous aimons les commandements.
Les conduites selon l’amour sont multiples. Elles sont liées à l’Esprit qui nous permet de donner sens à ce que nous vivons. Il est en nous comme la sève dans le cep et les sarments dont il était question dimanche dernier. Il est en nous présence du Père et du Fils, donc de cette relation d’accueil et de don qui fonde tout ce qui vit. Dieu demeure ainsi en nous et nous demeurons en lui dans la mesure où nous entérinons cette présence en nous. Rien ne se passe sans notre liberté. Il s’agit de faire notre demeure dans cet amour dont nous sommes aimés.