G… Galettes !
Le temps de Noël est propice aux moments festifs et fraternels. Nous avons eu la joie de partager la traditionnelle galette des rois à plusieurs reprises !
Galettes avec les salariés de la maison, grâce à qui le quotidien et l'entretien de la maison peut continuer à se vivre.
Galettes avec nos voisins du pavillon de Thianges. Occasion de se rencontrer, de chanter et de de danser ensemble.
Action de grâces...
M… Me voici !
Me voici, dit le Seigneur.
Me voici, dis-je.
Fête de Noël, et le Seigneur nous redit son désir de naitre en nos vies. Il est là, dans la fragilité et la remise de soi d’un enfant… Il est là, dans le concret d’une maison, d’un couple, de bergers,… Ouvrons-lui les portes de nos cœurs, de nos vies… Ca vaut le coup !!! Les anges eux-mêmes en témoignent : « Je viens vous annoncer une bonne Nouvelle, une grande joie pour TOUS »
La messe de la nuit de Noël fut suivie d’un chocolat chaud. en communauté, le réfectoire nous attendait décoré et illuminé par les soins du noviciat : Chapeau !
"Sœur Maïlis,
que demandes-tu ?"
"La miséricorde de Dieu
et la grâce de partager votre vie monastique en ce monastère
Notre Dame de Jouarre."
"Promets-tu de professer pour trois ans :
la stabilité dans cette communauté,
l’obéissance à l’exemple du Christ ;
et la conversion en menant
la vie monastique
selon la Règle de saint Benoît ?"
"Je le promets."
"Reçois-moi, Seigneur,
selon ta Parole,
et je vivrai,
ne déçois pas mon attente."
(Psaume 118)
Seigneur notre Dieu, par le don de l’Esprit
tu as allumé dans le cœur de Sr Maïlis l’ardent désir de répondre à ton appel :
elle a tout quitté pour ne servir que toi seul,
donne-lui la grâce de demeurer toujours en toi ;
fortifiée par ton secours, qu’elle marche dans la confiance
dans la voie où elle s’engage
et qu’elle parvienne au bonheur que tu promets
à ceux qui te gardent leur foi.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Amen.
Homélie du Père Michel
« Sa mère gardait ces événements dans son cœur »
Et Joseph son père dont c’est la fête aujourd’hui ? Avec Marie, n’ont-ils pas vécu ensemble l’une des épreuves les plus terribles que puissent connaître des parents : voir disparaître un enfant sans savoir pourquoi ni comment ; le perdre pendant trois jours, remonter la caravane, interroger, revenir au point de départ pour finalement le trouver là, installé comme chez lui. Il est resté au Temple, à l’insu de ses parents. Déjà il se pose en adulte, prenant distance par rapport à eux. Il écoute, interroge, s’instruit et en même temps on s’étonne de sa sagesse. Il est au milieu d’eux comme celui qui enseigne. Il est chez lui dans ce Temple. Toute la nouveauté de l’évangile s’inscrit dans le cadre de la Loi.
Marie et Joseph ne comprennent pas . Marie le lui dit clairement : « Pourquoi nous as-tu fait cela ? »
« Ne saviez vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ?... » Ils auraient dû savoir. L’un et l’autre avaient reçu chacun de leur côté la visite de l’ange porteur de la bonne nouvelle du salut. Luc le raconte, dans la scène de l’annonciation l’ange avait attendu la réponse de Marie, son « oui ». A Joseph, il avait demandé de faire le contraire de ce qu’il avait décidé : prendre avec lui Marie après avoir décidé de s’en séparer. De part et d’autre une décision extraordinaire, un oui porteur du destin de notre humanité.
Jésus apparait clairement conscient de sa filiation divine. Eux ne comprennent pas. Son mystère reste voilé. Puis vient un nouveau contraste : « Il descendit avec eux et il leur était soumis ». Il vient de leur montrer son autonomie et librement il se soumet à leur autorité, sans bousculer les relations les plus naturelles de la vie. Pour eux, ils vont garder ces événements dans leur cœur, avec bien d’autres, comme la prophétie de Siméon qui commence à s’accomplir. Joseph va continuer sa mission : donner à l’enfant le nom de Jésus, en faire un homme. Leur itinéraire de foi, c’est aussi le nôtre. Il faut du temps pour comprendre ce que nous avons reçu comme un don sans toujours en savoir tout le prix.
Sr Maïlis s’est engagée sur ce chemin dès son baptême, au sein de sa famille. Elle a reçu par elle dans l’Église, ce qui ne fera que s’enrichir par la suite. Aujourd’hui elle fait un pas de plus pour continuer à vivre de l’évangile selon une forme de vie particulière avec ses sœurs de Jouarre et d’ailleurs, la foule des disciples, ceux qui écoutent sa parole et l’accomplissent. Nous avons besoin d’elle, non seulement de sa joie, de sa jeunesse, de ses talents de boulangère mais surtout de sa foi, de sa fidélité. Le oui qu’elle va prononcer, nous en avons besoin comme du lien qui relie les membres d’un même corps.
Elle nous donne la preuve qu’il est possible d’aimer Jésus, de tout son cœur pour la vie.
19.3.16