Le 29 septembre, nous fêtons les 3 archanges : saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël. Qui sont-ils ? Et pourquoi les prier ?
Les archanges correspondent à un des neuf chœurs des anges. Juste au-dessus des anges, ils sont - comme eux - des messagers célestes mais spécialement chargés d’annoncer de grands événements. Ce fût le cas quand l’ange Gabriel vint apprendre à Marie qu’elle attendait le Messie. Si différentes traditions évoquent l’existence de 7 archanges, la Bible ne mentionne toutefois clairement que 3 noms d’archange.
C’est la rentrée ! Cette année, pas de résolutions intenables, pas de projections impossibles qui nous laissent abattus et déçus quelques semaines plus tard.
Ne visons pas la perfection - Dieu ne nous a pas voulu parfaits -
mais acceptons un défi encore plus grand :
soyons nous-mêmes, tels que Dieu nous a désirés.
Simplement, pleinement nous-mêmes.
Et habitons joyeusement notre vie telle qu’elle est.
5 saints nous montrent que si le chemin vers nous-mêmes n’est peut être pas un chemin de perfection, c’est en tous cas, un chemin de sainteté !
Homélie du P. Michel
Aucun d’entre nous n’aime être remis à sa place, que soit découvert ce qui se cache en nous, souvent même sous la surface des bons sentiments ou de bonnes raisons. A Capharnaüm Jésus, Parole vivante en notre chair, nous révèle que notre vérité est de nous livrer aux autres pour, comme lui, être leur nourriture. Un réflexe de défense nous pousse à ignorer le sens profond à les refuser en les enfermant dans leur sens matériel. Il reproche à ses interlocuteurs de prendre ses paroles « au sens charnel », ce qui ne sert à rien, au lieu de les reconnaître comme « esprit et vie », ce qui va trop loin pour qu’ils l’acceptent.
Ainsi à toutes les époques, les hommes ont préféré hausser les épaules plutôt que d’accepter le message qui nous dit que l’on ne sauve que ce que l’on donne, y compris notre propre vie. Bien entendu on peut recourir à une ruse plus ou moins consciente. Plutôt que de faire nôtres les attitudes du Christ tour au long de sa vie, y compris au point culminant de la Croix, on peut se contenter du rite eucharistique : on va à la messe, on communie et tout est dit, mais pas grand chose n’est fait, car il faut aller plus loin que ce comportement religieux pour parvenir à la foi dont il est l’expression.
Les rites ne sont là que pour nous introduire à la conformité avec ce que le Christ a été.