Homélie sur "Frappez et l'on vous ouvrira" (Lc 11)
Il y a cinquante ans à Lourdes, un évêque, bien connu, reçoit les plaintes d’une femme qui lui parle de son mari, gravement malade. « Priez avec confiance, Dieu donne à qui demande... » Un an plus tard, la même dame rencontre le même évêque et lui dit : « Ce que vous m’avez dit de faire, je l’ai fait, j’ai prié et mon mari est guéri ! » Je n’étais pas le moins étonné avoua cet évêque devant la foi de cette femme, Il était comme Jésus devant la foi de la Chananéenne, lui qui était la source même de la foi s’est écrié : « O femme ta foi est grande ! »
Tout cela Jésus le résume dans ce que nous venons d’entendre : « Frappez et l’on vous ouvrira. Quiconque demande reçoit…». Des formules simples qui sont passées dans le langage courant.
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Prière universelle
Présentons à Dieu notre Père
les attentes, les espoirs et les détresses de tous les hommes.
R/ I 29b Exauce-nous, Dieu notre Père !
Pour tous les baptisés, qui, en ce temps de vacances,
s’abreuvent à la source de l’Eucharistie
pour raviver en leur cœur le désir de la venue du Seigneur,
prions ensemble. R/
Pour ceux qui fuient la guerre, la détresse, la violence
et ceux qui se mettent au service de l’unité et de la paix,
prions ensemble. R/
Une histoire d’héritage.
Chacun sait combien ces affaires sont délicates à traiter si l’on ne veut pas entrer dans des conflits interminables.
Quelqu’un demande à Jésus d’arbitrer un conflit de ce genre entre son frère et lui. Il le nomme Maître, le titre propre aux légistes, spécialistes de ces procès. Mais Jésus ne répond pas à sa requête, ce qui supposerait d’entrer dans une fonction qui n’est pas la sienne. Il se démarque des docteurs de la Loi et il en tire occasion pour attirer une nouvelle fois l’attention sur le danger des richesses.
Ce danger n’est pas nouveau. Il n’est pas lié à la société de consommation. Il est de tous les temps. On peut s’attacher à un sac de billes aussi fort qu’à une paire de ciseaux comme Thérèse ou à un patrimoine de milliers d’hectares. Cela peut aller à des formes assez innocentes de l’esprit de possession jusqu’à des formes mortifères. Alors ce sont les richesses qui nous possèdent. Le cri d’Harpagon pleurant la disparition de sa cassette n’est il pas tragique.
Ce n’est pas la possession, l’avoir en soi qui est condamnable. La terre nous a bien été donnée pour que nous en soyons responsables, mais c’est la cupidité, l’attachement, le désir d’un confort excessif par exemple. C’est se laisser prendre par la convoitise.