Homélie du P. Désiré
Frères et sœurs, aujourd'hui, nous interrompons la lecture suivie de l'évangile de Matthieu pour célébrer une fête très particulière basée sur un récit évangélique tout aussi particulier : la transfiguration. La transfiguration est la manifestation du Mystère, c'est-à-dire du dessein secret de Dieu (cf. Col. 1, 26 ; Eph 3, 5, 9) dans la chair même de Jésus.
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Homélie du P. Désiré
« Avez-vous compris tout cela ? Les apôtres répondent ‘oui’ » (Mt 13, 51). Et vous frères et sœurs, l’avez-vous compris aussi ? La réponse par l’affirmative des apôtres pourrait nous rendre un peu jaloux car nous aurions aimé être à leur place pour avoir aussi des explications de première main de Jésus lui-même. Néanmoins, si nous faisons attention à comment Jésus parle du Royaume des cieux, on peut noter qu’il fait référence à un fermier, à un marchand, à un pêcheur et à un maître de maison. A chaque fois, il parle à chacun dans sa langue : au fermier, il rappelle ces travaux ; au marchand, ces affaires ; au pêcheur, sa tâche et finalement quand il s’adresse au maître de maison, c’est pour lui dire comment mettre de l’ordre dans sa maison. Ces métiers, frères et sœurs, représentent nos préoccupations humaines à travers nos activités quotidiennes. Or, il est bien connu que « là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6, 21). Et alors, où le cœur de l’homme qui n’a pas encore trouvé son trésor sinon que dans l’agitation, la désorientation. Il peut dans ces circonstances s’accrocher sur n’importe quoi comme s’il avait trouvé ce qu’il cherchait. Pourtant là n’est pas le trésor.
Homélie du P. Désiré
Dimanche dernier, nous avons lu la parabole du semeur. D’elle nous avons appris que la Bonne Nouvelle ne rencontre pas toujours les oreilles attentives et les cœurs ouverts dans lesquelles produire des fruits en abondance. Ce dimanche, la parabole du semeur pose la problématique de l’identification des causes de nos échecs dans la mission d’évangélisation à savoir : doit-on prendre des mesures tout de suite lors que nous avons identifié les causes de nos échecs ? Pour beaucoup d’entre nous, il paraît évident que si l’on a identifié les causes de ses échecs, il vaudrait immédiatement prendre des mesures qui s’imposent pour éradiquer le mal, n’est-ce pas ?