Homélie du P. Désiré
Frères et sœurs, aujourd’hui nous célébrons le 4ème mystère du Rosaire : l’Assomption, c’est-à-dire la montée au ciel de Marie. Pour nous chrétien, ce mystère par lequel Marie devient la première personne humaine à entrer directement, sans passer par la mort, dans la gloire de Dieu, est une occasion de joie et surtout d’espérance de pouvoir nous unir, nous aussi, un jour aussi au Christ. En ce jour donc, la liturgie nous donne de méditer sur la qualité de notre propre prière en contemplant celle de Maire : le Magnificat.
Après que Marie eut entendu les paroles de l’ange lui annonçant qu’elle enfantera le Fils du Très Haut, Luc nous dit qu’elle « se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée » (Lc 1, 39) pour rendre visite à sa cousine Élisabeth. Marie, portant en elle mystérieusement la présence de Dieu, entra donc dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Grâce à la foi de Marie qui a su dire « fiat », Élisabeth la reçut avec une bénédiction : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur » (Jn 1, 45). En guise de réponse aux paroles de bénédiction de sa cousine, Marie élève une prière, que nous appelons le Magnificat, pour exprimer son émerveillement devant l’action de Dieu pour elle et pour sa cousine, la dénommée « stérile », et présentement face à elle avec une grossesse fort avancée.
Les mots que Marie prononce pour sa prière, ne sont pas une invention propre à elle ; ces mots expriment des idées portées depuis longtemps par ses ancêtres dans la foi et répercutent leur tradition spirituelle. En reprenant l’héritage spirituel des siens, Marie nous laisse entrevoir une double leçon d’humilité et du sens communautaire.
Lire la suite : Assomption 2023 - Homélie et Prière universelle
Homélie du P. Désiré
Aujourd’hui nous sommes en présence d’un évangile que nous avons déjà lu cette semaine. Il me semble que c’était mardi. Faut-il rappeler le contexte ? Ayant appris la décapitation de son cousin Jean le Baptiste, Jésus s’était enfuit dans un lieu solitaire peut-être par besoin de pleurer et de prier pour son ami et cousin Jean, peut-être aussi parce qu’il avait senti en cette mort un prélude à sa propre mort. Mais, le moment n’était pas encore venu d'affronter sa passion. En recherchant la solitude, il a attiré à lui des personnes en mal d’espérance qui n’avait en plein désert ni où loger ni de quoi se nourrir. Alors prenant en pitié cette multitude affamée, Jésus a multiplié le pain pour la nourrir et, après que tous furent rassasiés, les disciples ont récolté 12 corbeilles de ce qui restait. C’est alors qu’intervient la séquence que nous avons lu ce dimanche : Jésus obligea ses disciples à lever immédiatement le camp.
Deux ou trois raisons pourraient justifier une telle attitude de Jésus.
Homélie du P. Désiré
Frères et sœurs, aujourd'hui, nous interrompons la lecture suivie de l'évangile de Matthieu pour célébrer une fête très particulière basée sur un récit évangélique tout aussi particulier : la transfiguration. La transfiguration est la manifestation du Mystère, c'est-à-dire du dessein secret de Dieu (cf. Col. 1, 26 ; Eph 3, 5, 9) dans la chair même de Jésus.
Lire la suite : Transfiguration - 2023 - Homélie et Prière universelle