Homélie du P. Désiré
Frères et sœurs,
Ce dimanche les textes proposés à notre méditation nous laissent contempler la sollicitude divine sous la double image du bon pasteur (cf. Ps22, 1-4) et du festin Royal (cf. Mt 22, 1-14) ; entre les deux, St. Paul nous parle de ses problèmes d’argent.
Commençons par ce problème d’argent qui, nous le savons, ne concerne pas seulement St. Paul. Il est aussi le nôtre. Le contexte : nous sommes vers les années 50 et Paul se retrouve en prison probablement à Éphèse. Là, il reçoit une solidarité financière des chrétiens de Philippe. Ce sont les remerciements de Paul à cette solidarité qui nous valent la méditation sur l’usage des biens que nous avons écoutée. Ce que Paul nous dit, à partir de son expérience d’homme qui sait vivre de peu mais aussi être dans l’abondance (cf. Ph 4, 12), c’est qu’un chrétien doit avoir une certaine liberté par rapport à l’argent, aux biens matériels. Cette liberté consiste à ne pas faire semblant en se cachant derrière une fausse honte quand on est en manque et qu’on a besoin d’aide ou en se cachant derrière une fausse pudeur quand il faut parler d’argent. Je sais à travers les médias que culturellement, on voit d’un mauvais œil ceux qui ont beaucoup d’argent qu’on parle toujours mal de l’argent des autres ; du moins c’est le sentiment de ceux qui sont riches…
Prière Universelle
En communion avec toute l’Église
faisons monter vers Dieu notre prière .
Pour le Pape François, pour tous les participants au Synode
qui viennent de toutes les régions de la terre,
demandons que la Bonne Nouvelle de l’Évangile
éclaire nos jugements et guide le monde entier sur le chemin de la paix.
I 19 Prends pitié de ton peuple, Seigneur.
Homélie du P. Désiré
Frères et sœurs,
Nous voici encore dans la vigne ce dimanche comme avec les ouvriers de la onzième heure la semaine dernière. Et cette fois, un père mendie la générosité de ses enfants pour qu’ils y aillent travailler : le premier refuse et finit quand même par s’y rendre ; le deuxième s’empresse de dire oui, pourtant n’y va pas. Face au comportement de ces deux enfants, Jésus demande aux chefs des prêtres et aux anciens : « Lequel des deux a fait la volonté du Père ? » (Mt 21, 31).
La réponse est certes dans l’évangile que nous avons écouté. Mais, chacun de nous peut encore reprendre cette question pour lui-même et essayer d’y répondre en tenant compte de sa relation avec la parole de Dieu dont il se nourrit tous les jours. En attendant, nous pouvons noter que la parabole que nous venons d’écouter va un plus loin que celle de la semaine dernière. Dans la parabole des ouvriers de la onzième heure, Jésus invitait ses interlocuteurs à être indulgents comme le maître du domaine l’a été avec ses ouvriers. Dans la parabole des deux fils que nous lisons aujourd’hui, Jésus remet en cause l’attitude religieuse des personnes qui se montrent pieuses mais ne font pas la volonté de Dieu.