Pourquoi l’évangile a-t-il emboîté ces deux miracles ?
Parce qu’il s’agit de femmes, alors tenues pour quantité négligeable ? On veut faire remarquer que le Christ leur apporte le salut tout comme aux hommes, qu’elles soient jeunes ou âgées.
Remarquons que dans le premier récit beaucoup de personnes touchent le Christ, mais qu’une seule est guérie. Pourtant cette foule a une certaine foi en Jésus, mais cette femme a une motivation particulière. Elle a épuisé tous les moyens de guérison, elle a dépensé tous ses biens, elle est au bout du rouleau et il ne lui reste plus que cette foi en Jésus. Dieu laisse ainsi parfois aller les choses très loin, sur l’arête entre la vie et la mort. C’est toute la pauvreté de l’homme qui a besoin de manquer pour penser au Père, comme dans la parabole des deux fils, à propos du fils prodigue.
Deux petites paraboles sur la démesure du don de Dieu
EN FAMILLE
Nous venons d’écouter trois lectures. Depuis des siècles l’Église les a disposées ainsi pour nous aider à faire le point : d’où venons nous ? Où allons nous ? Avec au centre l’événement décisif, l’action de Notre Seigneur.