Homélie du P. Désiré
Frères et sœurs,
Aujourd’hui nous célébrons avec l’Eglise universelle la Toussaint. Cette fête est inséparable du jour de prière pour les défunts, que l’Église commémore le 2 novembre. C’est-à-dire demain. Si la Toussaint est vécue dans la joie, le jour des défunts est plus en lien avec les souvenirs nostalgiques que nous conservons de nos biens aimés qui nous ont précédés au ciel.
Comme son nom l’indique, la Toussaint, c’est la fête de tous les saints (connus et inconnus). En la célébrant, nous honorons avec l’Église la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ. En ce sens, la Toussaint, c’est aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté. C’est donc là une bonne nouvelle.
Effectivement, la bonne nouvelle d’aujourd’hui, frères et sœurs, c’est que Jésus nous proclame les béatitudes, c’est-à-dire comme leur nom l’indique également, des bonnes nouvelles. Et la bonne nouvelle, c’est que le regard de Dieu n’est pas celui des hommes. Les hommes recherchent le bonheur dans l’avoir, le pouvoir, le savoir. Mais les cœurs purs sans mélange qui cherchent véritablement Dieu savent que ce n’est pas de ce côté-là qu’il faut chercher. Dieu se révèle aux pauvres de cœurs, aux doux, aux assoiffés de justice, aux miséricordieux, aux artisans paix, des constructeurs de ponts entre les hommes.
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Lâcher prise, combattre l’inquiétude et les angoisses, c’est le désir de beaucoup d’entre nous … Il existe de nombreux exercices de relaxation et de développement personnel pour nous aider à trouver calme et apaisement. Mais savez-vous que la prière est aussi un très bon moyen de lâcher prise et d’atteindre la paix du cœur et de l’esprit ?
Voici quelques idées de prières pour tendre vers ce repos intérieur, tels que le recherchaient déjà les Pères du désert aux premiers temps du christianisme :
Le Seigneur a des projets de paix, de bonheur et de joie pour nous. Laissons-nous guider par lui pour y accéder !
Alice Ollivier pour Hozana.org
L’onction des malades est à différencier de l’extrême onction donnée aux personnes qui se préparent à mourir. L’onction des malades -réalisée avec de l’huile consacrée par l’évêque - existe depuis très longtemps mais, c’est à l’époque de Charlemagne que l’onction faite aux personnes malades est devenue l’onction des mourants. Elle s’accompagna alors d’une confession et devint alors plus tournée vers une guérison spirituelle que corporelle.
Depuis Vatican II, l’onction des malades est de nouveau un sacrement proposé aux personnes malades ou affaiblies par la vieillesse (et non uniquement mourantes), pour vivre la grâce du réconfort et du courage dans ce qu’elles traversent. Il peut s’agir tant de malades souffrant dans leur corps que psychiquement, ou même de personnes se préparant à une grave opération chirurgicale.
Le sacrement de l'onction des malades peut être célébré à l'hôpital, chez la personne malade si elle ne peut se déplacer mais il est aussi vécu de façon communautaire et proposé lors de messes dominicales. A travers les mains du prêtre, c’est Jésus qui vient toucher les malades avec douceur, compassion et tendresse. Se préparer à ce sacrement et le recevoir permet aussi de retrouver un sentiment d'apaisement envers son corps malade ou affaibli, et de renouveler son espérance envers Dieu pour qui chaque vie a une valeur infinie.
Alice Ollivier pour Hozana.org