Homélie
Prière universelle
Aujourd'hui...
(Luc 19)

Il n’y a pas bien longtemps Zachée est déjà descendu de son arbre pour nous aider à rencontrer Jésus. Ce devait être pour la fête de la Dédicace de cette église.

Zachée, ce petit personnage qui nous rappelle le catéchisme de notre enfance qui a tout ce qu’il faut pour plaire : petit, il court, il monte aux arbres tout ce dont rêvent les enfants. Il n’en reste pas moins qu’il est exclu, par son appartenance à une catégorie professionnelle méprisée, infréquentable, pas question pour un juif de partager sa table. Jésus le savait bien. Lors de l’appel de Matthieu il le fit et s’attira la critique des pharisiens.

 Il y a quelque chose d’unique chez Zachée : il cherchait à voir qui est Jésus, une aspiration qui ne datait pas de ce jour là. A la différence d’Hérode qui cherchait lui aussi à le voir dans sa perplexité, c’est la personne de Jésus qui intrigue Zachée. D’où une première question pour nous : avons-nous ce même désir, avec la même force qui le rend capable de braver les conventions, de nous comporter comme un enfant, de courir comme s’il y avait urgence ?

LE PHARISIEN ET LE PUBLICAIN
(Luc 18/9.14)

Deux hommes qui marchent dans la même direction, vers le Temple.
Tous deux commencent leur prière de la même manière : Dieu…

Mais la ressemblance s’arrête là.

Le pharisien se tient debout comme pour s’élever à la hauteur de Dieu, traiter d’égal à égal avec lui. Le publicain lui, multiplie les gestes qui maintiennent l’écart entre le Seigneur et lui : il se tient à distance, n’ose même pas lever les yeux au ciel, se frappe la poitrine en signe de repentir. Devant Dieu, l’un se grandit, l’autre s’abaisse.

Le pharisien prie comme s’il se parlait en lui-même. Il part de lui et va vers Dieu : je te rends grâce parce que je…
Le publicain lui parle à Dieu, il lui dit sa requête, le suppliant de venir vers lui dans une demande de faveur toute gratuite : sois-moi favorable. Il s’en remet totalement à la miséricorde de celui qu’il prie. 

PRIER EN TOUT TEMPS
(Luc 18/1-8)

Le fils de l’homme, étant venu, trouvera-t-il la foi sur la terre ?

Ce dernier verset renoue avec ce que Jésus vient de dire sur la venue du Fils de l’homme à la fin de l’histoire. Le vrai danger ne surviendra pas à cette heure-là. Il consiste à ne pas vivre dans la foi au jour le jour. Comment les disciples pourront ils rester fermes au milieu des épreuves d’une histoire qui semble s’éterniser ? La réponse tient en un mot : prier sans se décourager. Pour l’illustrer Luc évoque cette parabole. Elle lui est propre. Il l’actualise pour les chrétiens des premières communautés.

Un juge une veuve, une ville. Le décor est très vague. L’enseignement de la parabole vaut donc en tout temps et en tout lieu.

Abbaye
Notre Dame de
Jouarre
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