On s’attendait, un matin de Pâques, à une présence triomphante, sans équivoque : Dieu dans l’éblouissement d’une victoire.
Mais non !
Le tombeau vide,
« il n’est plus ici »,
quatre mots pour annoncer le plus grand événement de l’histoire !
L’expérience pascale commence par le constat d’un vide..
Marie se demandant qui allait rouler la pierre... Elle courait vers le tombeau. La voici prise à revers, invitée à comprendre l’absence apparente comme l’envers de la présence.
Prière Universelle
En cette Heure où Jésus aima les siens jusqu’au bout,
prions Dieu notre Père pour tous les hommes.
R/ 12 - Dieu d’amour, écoute-nous.
Tout a commencé par un malentendu lors de cette entrée à Jérusalem...
C’est un drôle de roi qui est entré, sur un ânon, une monture peu glorieuse, même quand il faut accomplir l’Écriture, une monture qui ne lui appartient même pas, avec comme escorte une foule de Galiléens, ces gens mal vus de ceux de Jérusalem. Rien de bien triomphal, tout aussi déconcertant que la crèche de Bethléem ou l’atelier de Nazareth.
Mais pour les apôtres c’est enfin l’accomplissement de ce qu’ils espéraient. Jésus prend possession de la ville royale, la cité de David, la ville sainte où il doit inaugurer le Règne de Dieu.
On est en pleine méprise... Il en va souvent de même avec les foules qui poussent en avant un homme fort, un leader politique : combien d’exemples dans l’histoire à la naissance des dictatures ! Les faibles ont plus que d’autres besoin d’un pouvoir fort.
Ici la foule va devoir mettre sa foi en un Christ crucifié, une autre affaire !